La réglementation est claire, les gains venant des paris sportifs ne sont pas imposables au titre de l’impôt sur le revenu.
Mais… il existe une exception : celle des parieurs professionnels.
Exception compliquée par le fait qu’il n’existe aucune définition légale du parieur professionnel.
À propos des joueurs (de poker par exemple), l’administration fiscale précise que « les gains réalisés par les joueurs professionnels « dans des conditions permettant de supprimer ou d’atténuer fortement l’aléa normalement inhérent aux jeux de hasard » sont imposables au titre de la catégorie des bénéfices non commerciaux ».
Le parieur sportif ne peut « réduire l’aléa normalement inhérent ». Le parieur peut simplement prévoir avec plus de chances de réussite le résultat de cet événement.
Au contraire du joueur de bridge ou de poker, le parieur ne peut pas supprimer ou atténuer le hasard.
Le Bulletin officiel des finances publiques – impôts précise, à propos des gains obtenus par les parieurs sur les courses de chevaux :
« Bien que non expressément exonérés par la loi, les gains réalisés par les parieurs n’entrent donc pas, en principe, dans le champ d’application de l’article 92 du CGI » (sur les bénéfices imposables).
Ce qui est vrai pour les paris hippiques n’a aucune raison d’être faux pour les paris sur les autres sports !
Voir aussi
Taxes sur les paris sportifs