Dans le cas d’un pari gagnant, le parieur reçoit une somme, appelée gain. Ce gain comporte deux éléments : la restitution de sa mise et un bénéfice.
La formule pour calculer un bénéfice est simple : Bénéfice = Gain – Mise. Pourtant, de nombreux parieurs considèrent leur gain comme un bénéfice.
La raison, c’est qu’ils considèrent leur mise comme une somme DÉJÀ perdue, une perte qui ne compterait plus.
En effet, quand un pari est gagnant, le bénéfice est le résultat d’une multiplication de:
- d’une part, la mise,
- d’autre part, « la cote moins 1 », (et non la cote) puisque la notation européenne inclut le remboursement de la mise.
Objectivement, la notation européenne des cotes, qui commence à « 1,… » incite les parieurs à confondre gain et bénéfice.
On peut considérer que, indirectement, la notation européenne favorise le jeu addictif !
Quant au « bénéfice garanti » mis en avant ici et là, il n’existe pas.
Du fait qu’un pari comporte obligatoirement une prise de risque, parler de « bénéfice garanti » est toujours malhonnête, sauf… dans deux cas très particuliers :
- un conflit entre cotes (voir Surebet),
- une potentielle sortie « au bon moment » d’un pari déjà pris (voir Cash out paris sportifs).
Bénéfice garanti aux paris sportifs
Par définition, les paris sportifs consistent en une prise de risque. Il n’y a donc pas de bénéfice garanti. Dans deux cas cependant, on peut parler de bénéfice garanti :
- quand il y a surebet entre plusieurs propositions, cas extrêmement rare en France compte tenu du petit nombre de bookmakers autorisés. Il s’agit alors d’un bénéfice garanti dès la prise de pari.
- au moment où un cash out est positif. Il s’agit alors d’écourter un pari à un moment propice.